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Lutter contre les intrusions avec l’IA et les caméras thermiques

Le tracking : qu’est-ce que c’est ?

Connaissez-vous le tracking ? Un anglicisme qui parle pour lui-même, dans le domaine de la sécurité. Particulièrement adapté pour protéger des intrusions sur un site sensible, le tracking permet d’identifier les mouvements d’un individu (ou d’un objet) dans une zone spécifique. Cela, à l’aide d’un système intelligent qui regroupera vos capteurs et vos caméras et déclinera leur usage à bon escient. Ce tracking est un élément essentiel, on peut le dire, de la détection de l’intrus dans l’instant où l’effraction se produit, mais aussi de l’analyse de sa trajectoire, de ses déplacements. Lorsque l’intrus ne peut plus échapper à votre surveillance et qu’aucun de ses faits et gestes ne vous aura échappé, il est possible d’intervenir rapidement et efficacement.

L’IA au service du tracking

Si, historiquement, on a confié cette tâche à un opérateur qui pilote manuellement ces caméras dites « PTZ » (Pan-Tilt-Zoom, c’est-à-dire une caméra panoramique, motorisée, inclinable, et avec zoom, qui aura donc un large champ de vision), aujourd’hui, ce suivi commence à s’effectuer d’une nouvelle manière… L’Intelligence Artificielle permet d’outrepasser la vigilance humaine, faillible, dont le dispositif de tracking dépendait entièrement auparavant. L’intrus peut désormais être identifié et suivi via des caractéristiques comme sa taille, sa vitesse, ou encore sa forme, par le système lui-même. Lorsque l’intrus sort du champ de vision, le suivi pourra aussitôt être transféré sur la caméra idoine : il ne connaît plus d’interruption, et est sujet à beaucoup moins d’erreurs d’interprétation. La surveillance humaine, bien que toujours nécessaire, n’a plus besoin d’être permanente ; le travail est donc facilité pour le vigile.

Cependant, il va de soi que l’usage de l’IA, comme toujours, se fait sous certaines conditions : un traitement de volumes de données conséquent, en temps réel, mais aussi une prise en compte de comportements variés parfois difficiles à déchiffrer, ainsi qu’une nécessité de s’adapter à l’éclairage ambiant et aux conditions météo.

Les caméras thermiques : une aide précieuse

C’est là que les caméras thermiques entrent en jeu pour renforcer le tracking. En effet, comme elles détectent la chaleur émise par les corps (humains ou véhicules), elles ne sont pas dépendantes de la lumière. Elles fonctionnent aussi bien dans l’obscurité totale que par mauvais temps, et même à travers certains obstacles ni trop épais ni opaques, comme des buissons par exemple. Elles deviennent, pour le tracking, des produits de première qualité dans une situation d’intrusion nocturne et dans un lieu impacté par les variations climatiques. Et comme nous le disions dans un précédent article, l’autre donnée qui confère tout son intérêt aux caméras thermiques n’est autre que leur prix. Leur coût ayant fortement diminué depuis quelque temps, vous pourrez trouver, en résolution mineure (160×120 pixels), de l’entrée de gamme entre 300 et 1500€, dont l’efficacité n’est plus à prouver. Le haut de gamme, quant à lui, commence à partir de 5000€.

La combinaison caméra thermique et IA va se révéler redoutable dans les prochains temps. Pour autant, des dispositifs plus classiques, comme les détecteurs rideau, ou les systèmes dits « bi-technologies » (ils associent la technologie de l’infrarouge passif avec l’hyperfréquence), sont loin de devenir obsolètes. Additionnés à ces systèmes de tracking automatiques, ils font office de renfort efficace sur votre quadrillage, votre maillage sécuritaire. C’est dans cette synergie entre tous ces systèmes que réside l’optimisation du tracking.

 

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