Nous avons déjà pu étudier les stratégies pour une installation de système de vidéosurveillance en toute confiance par le biais d’une certification. Mais, à l’origine même d’un projet d’installation, beaucoup de critères sont à prendre en compte, ne serait-ce que pour trouver le système optimal, avec les questionnements techniques et réglementaires que cela implique. Comment s’y retrouver ? Pour ne pas tomber dans les filets des complications et des frais à outrance, voici quelques pièges à éviter si vous n’êtes pas (encore) familiers de l’univers de la vidéosurveillance.
L’accompagnement : une étape clé dès la conception
Il est nécessaire de bénéficier d’un accompagnement rigoureux dès la phase de conception de votre projet par un acteur professionnel. Cette assistance vous aidera à définir vos besoins réels, à avoir une vision globale du projet, et à vous assurer du bon respect des nombreuses réglementations en vigueur. C’est un accompagnement qui va au-delà du cahier des charges, et qui se fait à travers les différentes étapes de votre installation. Un intégrateur certifié pourra assumer ce rôle. C’est lui qui est le plus à même de mener les études, vous conseiller, et de trouver les solutions aux problématiques rencontrées. Il peut être seul ou complémentaire d’une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMO). Fort de ses certifications techniques et certifications métiers, l’intégrateur s’avèrera être un atout stratégique essentiel, notamment en ce qui concerne le choix de la technologie utilisée, et les arbitrages techniques.
L’exemple du stockage de données
Prenons un exemple parmi d’autres : à ce stade, il faudra choisir le mode de stockage de données le plus approprié à votre situation. Cette décision aura un impact significatif sur le fonctionnement de votre réseau de surveillance. Trois grandes options vont s’offrir à vous : un stockage en local via des enregistreurs sur site, un stockage en cloud, ou une solution hybride combinant les deux. Certaines données, qu’on définira de “chaudes”, ont besoin d’un accès rapide et constant, d’autres peuvent être archivées, et seront donc définies comme “froides”. Ce taux varie grandement d’un cas à l’autre, alors comment ne pas se tromper ? L’intégrateur saura conseiller la solution la plus adaptée, notamment en termes d’enjeux de cybersécurité. En effet, il faut également veiller à respecter les normes en vigueur, avec un système conforme au RGPD, aux règles de l’Anssi, aux référentiels Apsad R82 et D32. Cela implique une gestion précise des mots de passe, des mises à jour logicielles, la sécurisation aux accès avec ses propres standards, et la liste est encore longue.
Attention aux coûts cachés
Un dernier piège dans lequel ne pas tomber ? Il s’agit de ne pas sous-estimer les coûts cachés derrière votre système. Votre investissement initial ne représente en général que 70 à 80% des coûts totaux. Vous devrez aussi prendre en compte les frais de fonctionnement et de maintenance, c’est-à-dire la mise en place et l’usage de serveurs performants, la licence logicielle et ses mises à jour, la compatibilité du système avec d’autres dispositifs de sécurité type contrôle d’accès, alarme incendie…
Après ce rapide tour de vue, résumons la question : la mise en œuvre de votre système de vidéosurveillance exige, et le mot n’est pas exagéré, une approche globale. Cela va associer différents aspects complexes entre eux : les compétences techniques nécessaires, le respect des réglementations, la sécurisation de vos données, et une vigilance budgétaire pour ne pas négliger certains frais. Un accompagnement par un professionnel qualifié n’a rien d’un luxe, il s’agit d’une nécessité pour garantir la fiabilité, la durabilité et la conformité de votre système.
Chez Visio Home, nous vous accompagnons dans l’installation de votre matériel de vidéosurveillance avec des professionnels qualifiés et donc, en toute sécurité !
